HEY JOE
Odyssées
Il y a des signes qui ne trompent pas..

Mauve auroral. Fanal vital. Le jour qui s’ouvre est pavé de rose vertical. Monterai-je à son mât de cocagne, au faîte duquel filent des lignes d’encre de Chine ou d’ailleurs ? Pas cette fois. D’autres défis m’appellent, plus réels. Des odyssées pied à pied, terre à terre, où le don de soi à soi-même apparaît primordial.
FL, le 14 / 5 / 2022
VASE
Ce que certains soirs réservent à la vie et que demain est un autre jour..
Reste la vase
Parfois
On l’évase
D’autre foi
On la décore d’un vase
Il y a des fleurs partout..
C’EST BEAU ICI ET AVEC ELLE

C’est beau ici et avec elle
Écrire comme les oiseaux à tire d’ailes
Envolent de plumes nos mots rebelles
Pour dépasser ce que l’un sût Père fît ciel
Ce matin de l’autre levé du soleil
En rayons de l’un de vos printemps sans abeilles
Deux âmes achoppées au fin fond du réel
À l’à venir d’angles en droites parallèles
Comme les deux enfants jouent leurs destins à la marelle
Lançant un caillou pour écrire l’essentiel
Ces mots sucrés et attendus comme le miel
Goûtés d’un morceau de pain de la veille
Deviendront-ils les vieux de la vieille
Quand au paradis l’enfer sommeille
L’âme d’un vers bu à la treille..
Dernier Endormi
10 avril 2022
COMME S’ILS ÉTAIENT DE MOI (vidéo)
CE QUE TU EN PORTES

Regarde la nuit dans les yeux
Celle que tu crois dernière toujours
Et qui par foi revient
De toute façon au même endroit
Tout ce que tu étreins du regard
Quand tu quittes et pour combien de temps
Tu ferais double pour tomber pile en face
De la seule femme que tu aies jamais aimée
Le calme de la nuit
Peu à peu comme une anesthésie
De souvenirs mêmes de quelques heures
Ou revenant de loin cette première fois ici
Alors comme Brassens et d’autres dits poètes
Tu te fais tout petit
Comme les mots ne peuvent-ils jamais écrire
Tout cet amour que tu en portes..
Dernier Endormi
9 avril 2022
BIG MOUNTAIN – RASTAMAN
COMME S’ILS ÉTAIENT DE MOI

Ce matin de toi endormie dans la chambre
Sensible à tant de tout et même beaucoup plus
Ce qui fait chaque jour ainsi que chaque nuit
Comme de ces trois qui sont nés de ton sang
Tes enfants et leurs dans ton regard
Vigilance et observance ainsi tes maîtres mots
À l’encre de ton corps, de ton cœur, de ton âme
Toi la femme-maman dont je partage la vie
Dors mon amour, repose-toi un peu
Je ferai un soleil lequel n’est pas encore
Et je t’inventerai de merveilleux poèmes
Pour te dire bonjour et tendresse des heures
Allumer les sourires des tiens et que j’aime
Comme s’ils étaient de moi
Dernier Endormi
7 avril 2022
GYNÉCÉES
Gynécées
Nous sommes tous un peu trop fragiles
A regarder tomber la nuit
Sur le vert-de-gris de nos villes
Avec nos amours sous la pluie
Dans cette grisaille silencieuse
Où les regards de nos déesses
Deviennent des ombres orageuses
Et chargées d’étrange tristesse
Elles
Magnifiquement belles
Elles
Magnifiquement
Elles ont cette folie si tranquille
Ce calme étrange au bord du stress
Quand nous traînons sur nos béquilles
A leur mendier de la tendresse
Elles sont si brillantes et si vraies
Dans le chaud velours de leurs nids
Pour nous piètres morveux distraits
Qui nous prenons pour des génies
Elles
Magnifiquement belles (x2)
Elles
Magnifiquement
Elles portent en nous des cris d’enfants
Comme au temps des cours de récré
Quand on attend l’heure des mamans
Au bout de nos coeurs estropiés
Elles ont le monde entre leurs seins
Et nous sommes des oiseaux perdus
Des ptérodactyles en déclin
Avec des sentiments tordus
HF Thiéfaine
QUELQUES PERLES DISCRÈTES
OURS SAMPLUS X ORCHESTRA
TUMULTES
Internes interlignes
Préfacé quel qu’allant tour
Envers passages extérieurs
Tout sentiment et désire dehors
Corps qui ne serait désordre
Puisque la nuit soutenir
La tentation
Des teintes bien encore
Des notes par tonalité
Quand l’esprit a puisé
Ce qu’il faut en écrire
Source des célébrations
Te découvrir ensuite
Et divine te proclamer
Jusqu’à m’enivrer de tumultes..
Dernier Endormi
31 Mars 2022
LES TRUCS QUE L’ON TROUVE CHEZ MOOBAN 1000
Y’a des lettres qui s’écrivent chez Mooban
Des trucs qui chantent l’âme..
TE SOUVIENS-TU..
Quand Ma Dame me fait une surprise en prenant contact avec une illustre inconnue pour elle et, mon amie pas revue depuis plus de trente ans, ça donne une chanson comme ça chez..
MERCI

Tard après le beau de cet après-midi
Sur un parking out of the city
Un quelque temps dans la voiture quand tu t’es endormie
Du cœur ou de l’âme comme on l’appelle ici
Me venait ce mot comme une poésie
Merci..
Dernier Endormi
27 Mars 2022
MESURES DE L’INQUIÉTUDE
UN PEU PLUS DE LUMIÈRE

Vagabonds d’une passe de poésie
Quand le soleil brille après les jours de pluie
Avant toute chose un très vieux poète avait certainement deviné la musique
Celle de cet après-midi comme un jour que l’on fixe en applique
Un peu plus de lumière et d’humeur printanière
Un oiseau me chante que l’amour pourrait être ou non éphémère
Comme une saison ne ferait pas l’enfer
Alors que le ciel me raconte une éternité liminaire
Dernier Endormi
24 Mars 2022
DANS BEAUCOUP DE POÈMES

Si tu savais comme j’aime mes cheveux dans les tiens
Et faire la soupe avec toi
Sans tomber comme un vieux dicton dont j’ai si peur parfois
Capillotracté dirait un vieux copain
Cette nuit alors que tu dors et les enfants aussi
J’écris quelques lignes qui ne pourront exprimer
Puisque les belles phrases sont plus étriquées
Que les bonheurs quotidiens que je connais ici
Je ne suis pas tombé du ciel comme dit la chanson
Non plus revenu de loin comme d’autres le pensent
Ceux-là qui ne vivent qu’à moitié sans même quelque sens
Comme dans une cour carrée leur esprit tourne en rond
Et dans beaucoup de poèmes
D’une rime facile pourtant loin du futile
De ma plume d’albatros sur terre, malhabile
À conjuguer que je vous aime..
Dernier Endormi
23 Mars 2022
À CHAQUE JOUR SUFFIT SON BONHEUR
ON APPELLE ÇA CHEZ NOUS (vidéo)
ON APPELLE ÇA CHEZ NOUS

Comme depuis naissance nous avions fait notre vie autre part
Quand on me demande d’où je suis
Le lieu le plus simple que je connaisse c’est partout et nulle part
Le coin que je dis
Cette réponse précise malgré tout me vient de ma mère
De son humour et de sa répartie
Quand de garnison en garnison tu as suivi ce père militaire
Et puis ta propre vie
Depuis quelques temps elle est à tes côtés
Dans cet ailleurs que tu ne connais pas du tout
Ici, la femme de tes jeunes années
On appelle ça chez nous
Que j’espère pour toujours et à jamais
Devrions-nous passer pas loin de chez vous..
Dernier Endormi
19 Mars 2022
RÉPONSE À UNE AMIE DE LONGUE DATE

Tout va bien
Quelque voyage encore à effectuer
Pour enfin
Encore une fois me poser..
Dernier Endormi
18 Mars 2022
PARTOUT (vidéo)
#poétitube #dernierendormi comme la poésie est partout et en chacun de nous..
PARTOUT

À l’ouest, vie de famille constituée d’ailleurs
Ainsi ceux-là qui aiment à croire le bonheur
Et poser mes valises comme j’avais rêvé
Quand au coin de nos cœurs un éternel été
Malgré ce jour de pluie quelque soleil rayonne
Qui réchauffe un hiver aux couleurs atones
Merci à toi qui plume vers le ciel
Chantait sur le chemin l’oiseau des essentiels
Aux enfants qui écoutaient son chant
Dans la cour de récré ses ailes déployant
Ils avaient dans les yeux d’autres façons d’azur
En suivant l’oiseau-lyre de leurs prunelles pures
Et ce fut un instant comme fera la vie
Puisqu’ici il y a toute la poésie
Que je cherchais partout
Celle qui est en nous..
Dernier Endormi
11 Mars 2022
L’AUBE EST LÀ
Comme chaque matin
Jusqu’à..
Et encore ne connaissons pas
Jusqu’après ce que l’on appelle la fin..
Dernier Endormi
11 Mars 2022
HOMMAGE YOUTUBE
Comment la chaîne YouTube d’un bon copain te rends hommage x
MAX JACOB-L’AURORE
DES SOLEILS DE TEMPS
#shortpoésie #dernierendormi
QUI ATTENDANT
CARTE POSTÉE LE 07.03.2022

Sont aussi allés hier dans ce coin là
Vous raconterai tout ça
Certainement un jour au bigophone
Tout va bien 😊
Ce matin
Réveillé avant que réveil ⏰ ne sonne..
Je vous embrasse 😘 affectueusement
Dernier Endormi
7 Mars 2022
L’ANNÉE DES ÉLECTIONS
Tu les butes hein,
Jean-Marc
Pardonne-moi pour le jeu de mots
pas salaud
parce qu’ils n’auront pas mon poétique bulletin..
Je t’embrasse 😗
Dernier Endormi 😴
Vendredi 4 février 2022
Réponse à un encore inconnu sur réseaux Internet..
VERS PAS LOIN DU PRINTEMPS
Du bleu, du rose, du jaune, un-e allant vers pas loin du printemps..
Dernier Endormi
Jeudi 3 Mars 2022
À ma soeuramie
PREMIER BONJOUR DE L’INITIALE POÉTIQUE
Tu likes ou tu cliques ?
L’INITIALE POÉTIQUE ET SON CHAT
CE GUITARISTE PARTICULIER ET YOUTUBEUR QUE J’APPRÉCIE MAIS, LÀ..
Pour son interprétation et, très éventuellement mon dialogue dans les comment pas taire, il faut aller le voir sur YouTube..
DERNIER ENDORMI ET SO ELLE DÉMÉNAGENT YOUTUBE
CE SIÈCLE À NE PAS TAIRE
Il y a des rencontres partout
Même ici il y a de tout
Onfray parle d’une génération, celle où tu likes ou bien tu niques
Qu’on se croirait aux jeux du cirque
Les comment taire seraient pour moi
Ceux qui échangent plutôt dialogue
Au XXIème parfois
On peut chanter le décalogue..
Dernier Endormi
1er Mars 2022
PASSAGE À L’OUEST VRAIMENT
Comme je déménage depuis naissance
J’ai bien entendu quelques aisances
Et depuis peu passé à l’ouest vraiment
Comme j’y étais bien avant diraient certains savants..
Dernier Endormi
1er Mars 2022
EN VERS ET ATTITUDE
Cette amour certitude
Qui illumine une poétique étude
Que l’on pensait hébétude
En vers et attitude..
Dernier Endormi
27.02.2022
LE JOUR DE L’INITIALE
Le jour où Ma Dame #soelle et #derniernedormi se promènent dans L’INITIALE POÉTIQUE..
Croisant chemins..
L’INITIALE
Il y a eu une naissance
De l’amour de #soelle et #dernierendormi
ACTE DE POÉSIE
So ELLE & DERNIER ENDORMI / POÈTES REMIX PAS TOI
LA FLÛTE DE WOLFGANG
LE SOLEIL EST BLONDE
LA SAINT-VALENTIN DE DERNIER ENDORMI 💤
L’ARBRE DE MA DAME ET DE MON CIEUX..
En exil d’un certain Éden..
111 ABONNÉS ET ..(YouTube)
Les rapports du dernier des endormis 😴 avec la spiritualité..
INFINIMENT TOO VERS MINUIT UNE..
Parce que, infiniment..
UNE MINUTE APRÈS MINUIT
Et pardonnez-moi de ne pas toujours pouvoir vous lire, pour le moment en exil, enfin ce que je nomme un exil nommé ..je ne suis qu’en 4G..
GARDE COURAGE, FORCE ET POÉSIE
Parce que la poésie et par tous..
LE FIL DU LABYRINTHE (Jean d’Ormesson)
CE POURQUOI IL FAUT QUE TU GARDES POÉSIE..
C’est quoi être pêché ?
NOTRE ÉVIDENCE
REGARDE AU-DESSUS DE TES LUNETTES..
DISEUR..

POÉSIE

Henry Miller et les SMS ont le même sens de la poésie que ..
LE SENS DE LA VIE

Le sens de la vie, c’est déguster quelques tartines à la confiture de fraises en se disant que ça ne durera qu’un temps comme ce jour de grisaille..
Le sens de la vie, c’est entendre la sonnette de son exil, descendre l’escalier et remercier le livreur de GLS avec un Grand sourire en lui souhaitant une excellente journée..
Le sens de la vie, c’est déballer le paquet qu’on vient de recevoir, photographier ce qu’il y a dedans, et pour la remercier avec quelques larmes de joie, appeler l’envoyeuse avec une application vision du XXIe siècle..
Le sens de la vie, c’est toujours y croire quoi qu’il soit arrivé et quoi qu’il arrive..
Dernier Endormi
25.01.2022
Exil
LE VENT DU SOIR
TON PROPRE POÈME
C’EST ÉTRANGE COMME ON A DES CRIS..
NOS PAS DE DANSE
LA TÊTE DANS LA LUNE
MON EXEMPLAIRE
À CHAQUE JOUR SUFFIT SON BONHEUR
SI BELLE CETTE NUIT
AMOUR TOUT COURT
CE QUI EST BEAU
dernierendormi #poétitube
Faire acte de foi que quoiqu’il arrive, quoiqu’il se passe, quel que soit le thème, ne plus écrire que le beau. TU EN AS BEAUCOUP PLUS BESOIN QUE DE LAIDEUR, je pense.. (et moi surtout..)
L’AMOUR AU FIN FOND
ENCORE APRÈS JAMAIS
SOLITUDES ET DÉTOURS
PAS TOI
EN FACE L’OCÉAN
DES SOLEILS DE TEMPS
INVOCATION
PARLER ÇA SERT À QUOI..
N’HÉSITEZ PAS
VIELLE VILLE (2)
MÉLOMANES
RETOURNER CHEZ VOUS
QUE REÇOIT UN POÈTE EN EXIL
LA BARBE DE TROIS JOURS
Elle m’a demandé une barbe de trois jours
Ce matin John Lyons chante Monkey business
Et je me souviens que l’amour ne dure pas toujours
Dans quelques jours je crois qu’on se délaisse
La rythmique guitare me fait légèrement danser
On a si peu fait l’amour depuis cet été
Que déjà je savais
Avant tout cela je comprenais
N’osant avouer que nos maigres baisers étaient un fiasco
J’attends qu’elle m’envoie valser après ma barbe taillée
Ce doit être mon étrange caractère, peut-être aussi le grain de ma peau
Qui ne sont pas harmonisés avec son subtil doigté
Et j’aimerais être un singe un peu comme Gainsbourg
L’homme à tête de chou la poursuivant dans la savane
Pour une simple dernière fois qu’on fasse vraiment l’amour
Sous des cieux de pavane
Ce matin le casque stéréo fait chanter mes oreilles
Dernier Endormi
22.11.2021
Bordeaux
OFFENSEZ NOS PARDONS
LE VENT DU SOIR

Parce qu’un amour comme celui-ci
On en a qu’un en une infinitude de milliards de vies
Et va savoir
S’il arrive avec le vent du soir
D’éternité je fus une âme errante
Jusqu’à ce que nous trouvions cette sente
Et d’évidence croire
Que c’est le vent du soir
DEVINER LE RAVIN

Dois-je faire comme les autres
M’abandonnant aux vôtres
Serais-je cet apôtre
Sans même de l’épeautre
Ton royaume ici-bas
Blesse ainsi les prélats
Ma tête sous tes bas
Mes prières en-deçà
Tes portes encore closes
Tes dictons et tes clauses
Tes épines de roses
Qui sur ton âme éclosent
Reprendre ce matin
Après des nuits en vain
Ma croix et ce chemin
Deviner le ravin
VEILLEURS

Il y en a qui veillent et qui s’entêtent à sentir et ressentir la nuit ; d’eux-mêmes et des autres.
AUTOMNE TARDIF

Dans la rue il y a un type qui sifflote
L’air est doux d’automne tardif
On aime pas trop quand tout capote
Mais avec des si on planterait des ifs
J’écoute l’enfant à sa leçon
Sa voix lointaine et douce
Comme des souvenirs sans façon
De stylos-feutres et la trousse
Le soleil est au couchant et je ne dormirai pas
Il me manque d’écrire
Comme je n’ai pu te dire
Le bonheur ici-bas
Bonjour demain, s’il te plaît
Viens vite, aujourd’hui est morose
Sur ce tableau grinçant de craie
Je m’imagine tes lèvres roses
IL EST TEMPS DE RALLUMER LA NUIT
IL EST TEMPS DE RALLUMER LA NUIT
Il est temps de
Rallumer la nuit
Il est temps de
Rallumer les étoiles
Il est temps de rallumer
Les fêtes nocturnes
Les concerts s’impatientent
Nous rallumerons chaque sourire
On s’embrassera
On fera l’amour
Comme quand nous avions 20 ans
Nous les fous célestes
La tête dans les étoiles
Rallumons notre sève créative
Enivrons-nous dans les troquets
Nous nous laisserons porter
Par la nuit
Au gré du vent
Sur les rives de la Seine
Ou bien d’ailleurs
Nous
Les fous célestes
Fiers d’être là
On les aura
Nos années folles
Le corps porté par les océans
Nous voguerons vers l’orient
Nous les inadaptés chroniques
La tête dans les étoiles
Paris sera à nouveau une fête
Et dans le monde entier
Les chansons couleront
A flots
Comme le vin
Et nous nous enivrons
Sous la tonnelle
Au son de l’accordéon
Du punk
Du rock
Ou du tango
Mélodie Rebelle
15.05.2021
DES SOLEILS DE TEMPS

Depuis des soleils de temps nous faisons cœur à cœur, ton corps à gauche et mes mains à droite de toi et, ses siècles des siècles qui éternisent nos âmes et, chatoient tes cheveux blonds sur mon torse d’automne quand ma main les cajole et, tes yeux tant j’écris qu’ils sont verts de printemps, comme quand tous deux étions adolescents de nos premiers baisers, quand j’avais dix-sept ans, que j’étais pas sérieux pour un peu le poète, si j’avais su un jour notre amour immortel..
COMME PLEUVENT LES GOUTTES D’ENCRE
Comme pleuvent les gouttes d’encre
Effleurée ce matin d’une main insolente
La mousse de ce temple
Où mon cœur bat encore le poème du cancre
J’AI DES SILENCES SOUS LE SOLEIL
Il y a tout ce que je ne dis pas
Comme à jamais ce qui manque en moi
Aussi tout ce que je ne demande pas
Depuis ce jour où je m’efface en toi
Et je continuerai à taire
Sans pourtant en faire mystère
Quand les heures défilent régulières
Mon paradis comme mes enfers
Et si souvent je parle trop
J’ai quelques mots ma non troppo
De ceux que l’on ne dit jamais assez tôt
Et sous la pluie je m’émerveille
Comme chaque nuit je veille
J’ai des silences sous le soleil
PAS MÊME PARFOIS
Qu’est-ce qu’il y a après rien
Il y a encore moins
Et je suis moins que rien
Ils me le font sentir si bien
Depuis combien de temps
Depuis combien de temps
Depuis combien de temps
Depuis combien de temps pas même parfois
Reste-t-il à devoir
Ils le feront savoir
Et je garde en histoires
Des parcelles de ma mémoire
Et je passe pour un con
Et par vaux et par monts
Ils me font la leçon
Je ne suis pas de leurs façons
Depuis combien de temps
Depuis combien de temps
Depuis combien de temps
Depuis combien de temps pas même parfois
Qu’est-ce qu’il y a après moins
Il y a moins que rien
Depuis combien de temps pas même parfois..
FIDÈLE AU-DELÀ DES OMBRES
Ma Dame, pardonne-moi d’être parfois un peu comme tu dis dans ma tête
Quand je suis arrivé dans ta nouvelle ville J’ai simplement écrit que je te suis fidèle au-delà des ombres
Tu m’as dit bienvenue dans la vraie vie, alors j’espère que jamais plus ne serai sombre
Aussi je nous souhaite le meilleur des mots qui m’entêtent
Je ne reviens certes pas de l’enfer
Mais avant toi je ne savais pas qu’il pourrait y avoir un paradis sur terre
Et je t’en prie et je te prie chaque jour chaque nuit comme plus rien ne me fera taire
Parce que mon cœur pour toujours et à jamais amoureux chante pour toi cette simple prière
Ma Dame ne soit pas trop dure avec moi comme parfois mon âme a eu si froid
Retire ta main de fer de ton gant de velours
Et caresse-moi encore une fois
Ma Dame, je resterai quelles qu’en soient les conséquences
Je t’aime ainsi que ta descendance
Aujourd’hui pardonne mes indescriptibles indécences
Sur la terre comme au ciel je serai toutes tes jouissances
PREMIÈRE PRIÈRE
Blondeur de ses cheveux, robe moutarde relevée sur les cuisses, elle chante la nuit assise sur l’été pendant que coulent les discussions en langue étrangère, et quand la parole se délie, je goûte à sa bouche des mots qu’elle invente pour moi.
Alors je me jette à son cœur et embrasse ses pieds maquillés de rouge. A genoux entre ses jambes, je lui déclare ma première prière et le ciel se découvre.
SOMETHING
À CHAQUE JOUR SUFFIT SON BONHEUR

Il y a partout l’univers ces élans du cœur, ça chante les lunes et les soleils depuis toi et rien que pour nous, tout le monde en vous et, cette étoile danse avec l’éternité, regardez Ma Dame, Mon Cieux, nous dites-nous que tout va très bien hier, aujourd’hui et demain à présent et, présente-moi à leurs yeux ainsi les enfants qui jouent comme tambours battant cette simple évidence, du printemps à l’hiver, de soirées en matin, cette pleine lumière qui brille l’horizon et, le bleu de l’azur paradis des oiseaux en volées d’océans, par-dessus les montagnes avec les courants d’air, écoutez à tout vent l’amour incandescent et, croyez le poète, à chaque jour suffit son bonheur..
C’EST CELUI QUI DIT QUI Y’EST
Depuis le temps que je veux écrire sur ce marronnier au milieu de la cour,
L’automne bientôt et, ceux qui sont passés.
Le cartable, les crayons et les cahiers,
Quand la nostalgie aime encore et toujours.
Justement, les marrons entre copains,
Ou les gamines à la corde à sauter,
Les marelles par la vie jusqu’au ciel dessinées,
Quand on rêvait de merveilleux lendemains,
Et que la vie c’est celui qui dit qui y’est..
Alors me gonfle pas, j’aurai pas la même que toi,
Salut à toi,
J’ai embrassé ma blonde aux yeux verts du lycée.
Dans les escaliers, j’ai écrit une chanson,
Rien que pour elle et, on sera heureux,
Et dire que ça n’était pas vrai pour eux
Bien que le refrain revienne de tout au fond.
Sur l’odeur des feuilles volantes à l’automne du marronnier,
Beaucoup plus tard, on dirait si par hasard j’ai écrit ce poème,
C’est pour regarder dans tes yeux tous mes je t’aime ;
Loin de l’école et depuis l’été,
Toi et moi à nouveau réunis.
Et les petits écoliers qui savent encore rêver,
Ceux que l’on accompagne à la rentrée,
Ceux qui se reconnaîtront dans la foule infinie.
Tu es si belle et à mes côtés,
Je te le dis
Et, c’est celui qui dit
Qui y’est..
EN FACE L’OCÉAN

Ma Dame, ma Vénus, ma figure de proue
Comme nous habitons en face l’Océan
Si vous le traversiez, je vous suivrai partout
Comme seul désir devant vous m’effaçant
Je blesserai mon orgueil à vos pieds, indolent
Je ne voudrai plus rien que votre volupté
J’enflammerai mes vers puisque vous adulant
J’offrirai à vos mains des bagues et des baisers
Nous sommes sur cette île, peut-être nous vivrons
Au-dessus de l’écume, nous voyageons nos sens
De frégates rêvées, ici nous amarrons
Le soleil vous contemple comme cette eau qui danse
JE VEUX PRENDRE VOTRE PIED

Je veux prendre votre pied
Comme vous comprenez
Sur mes lèvres posés
Vos doigts tant désirés
Tout en dessous de vous
Se farderont mes joues
De trouble, je l’avoue
Et je vous dirai « joue ! »
VOUS ÊTES FOU MA DAME

Vous êtes fou Ma Dame
Et ma folle poésie à jamais vous adore
Comme ils ne disent pas
Ainsi désirons les phases
Et comme leurs dieux nous damnent
Et que ceux-ci sont morts
Disait Nietzsche à Papa
Ma Dame, prenez aussi mon emphase..
LE SOLEIL EST BLONDE

Jour de grisaille mais tu es là et, j’ai répondu à Lennon que le soleil est blonde quand il m’a chanté « here comes the sun » et, hier tu rayonnais la lune de tes danses et, avec les étoiles je te contemplais et, tu chantais autour de l’univers jusqu’à son origine et, tu peignais tes ongles au bleu des lendemains de mon cœur amoureux et, la terre était légère, elle flottait sous tes pieds et, je les embrassai de prières païennes et, les dieux comme les antiques déesses tressaient les plus belles perles dans tes cheveux et, tu continuais de danser la nuit et, m’accordais la grâce de cet amour que j’attendais sans fin..
ENCORE APRÈS JAMAIS
La musique dans mes oreilles qui me chante de faire le bonheur à notre image et, je t’ai dit que j’irai jusqu’au bout, jusqu’à la fin avec toi et, je sens que l’éternité n’a pas besoin de leurs dieux et, qu’il n’y a justement pas de fin.
Je me donne comme jamais à tout jamais, et encore après jamais..
NU DANS LA CUISINE
3 h du matin, complètement nu dans la cuisine pour ne pas te réveiller alors que j’ai une terrible envie de te faire l’amour en pleine lumière, les yeux partout sur toi et en toi ; la lumière parce que tu me l’as donnée comme jamais je n’aurais cru et, c’est pour ça que je n’ai plus besoin de la recevoir venant d’ailleurs, tu fais chaud à ma vie, tu es brillante, tu illumines.
Comprend qui peut..
BONDIEUSERIES
Foutez les bondieuseries et les génuflexions à la porte de la poésie
Je ne me mets à genoux que devant les yeux, les cheveux et le pubis de Ma Muse
VIENS MA DAME
Viens, viens Ma Dame
Viens sur moi
Viens en moi
Remue mon âme
Et faisons corps
Que ça dérange
Ça me démange
Viens, d’accords..
RENDS-MOI MES 17 ANS
J’ai eu aussi vers 17 ans, et j’aimais pas et, je ne savais pas ce que je n’aimais pas et, il y a encore plein de trucs que je n’aime pas, peut-être pas les mêmes que toi parce que soi-disant je suis vieux, enfin t’as raison puisque c’est toi qui le dit, mais en tout cas j’aimais pas et j’aime toujours pas, un peu comme toi, je dis ça mais, aujourd’hui j’aime beaucoup de choses et j’arrive à définir les choses que je n’aime pas et, puis je préfère parler des choses que j’aime, parce que j’essaye de ranger ma colère une bonne fois pour toutes ou bien parce que je fais semblant de ne plus avoir de colère, c’est pas de la lâcheté tu sais, c’est par exemple te respecter infiniment et plus que tu ne crois.
C’est pour ça qu’hier, je t’ai envoyé ce poème d’Arthur Rimbaud chanté par le grand Léo.
Alors, fais-moi plaisir, rends-moi mes 17 ans..
AMOUR INTACT

Je me suis caché aux autres et à moi-même jusqu’à ce qu’elle revienne d’un lointain passé avec son amour intact.
C’est parfois difficile mais je suis le plus heureux des hommes..
ET DIRE QUE TU ÉTAIS LÀ

Et dire que tu étais là, il y a trente ans, devant moi déjà, que je ne voyais rien, que j’ai le cœur je ne sais comment à cinquante et un ans, enfin, le cœur comme je ne l’ai jamais eu, comme je n’aurais jamais cru. Et dire que tu avais seize ans et moi dix-sept, qu’on était dans ma chambre d’adolescent et tout de suite plus de trente ans après, Indochine, j’ai pas envie de la voir nue, tu n’as pas dit non ce jour-là et on est pas allés loin, mais assez pour s’en souvenir, assez pour que je t’aime plus que tout maintenant que tu es encore plus belle avec tes cinquante ans dans quelques jours et j’en ai les larmes aux yeux alors que t’es partie pour une heure ou deux, j’attends, comme tu m’attendais, comme je t’attendais tous les matins devant les escaliers de cette école si particulière, et peut-être qu’on savait déjà qu’on serait ensemble ailleurs trois décennies plus tard, et je me dis que la vie est étrange et surtout merveilleuse comme toi, une vie ça parait rien quand on a été solitaire, mais quand tu es là mon amour, la vie c’était déjà toi et tu le savais parce-que tu m’aimais et je ne comprends toujours pas pourquoi, j’ai quoi, je sais que mais c’est pas ça, alors les larmes coulent, plus longtemps après notre premier baiser et ce lit d’adolescent où j’avais été si maladroit que je t’avais fait mal et peut-être peur, je m’étais retiré et tu m’avais dit on recommence et je m’étais rhabillé et je t’avais dit non, j’avais peur de te refaire mal, j’aime pas te faire mal, je ne veux plus te faire mal avec mes gestes brusques quand maintenant je te serre si fort contre moi, ces façons que j’avais déjà d’être maladroit avec toi et avec tout le monde en tous cas. Je n’ai jamais été dans la mesure comme cet amour que j’ai pour toi au-delà de toutes mesures, le ciel même n’est pas à la hauteur, alors qu’est-ce que tu fais avec moi, là, pas loin de l’océan, je me pose toujours la question, j’ai quoi de particulier, pour toi je sais mais je ne l’écrirai pas, le ciel au-dessus du ciel serait jaloux et ne penserait plus qu’à te ravir, te faire envoler alors je te chercherai partout vers l’univers, je demanderai aux aliens si t’es dans le coin de la soucoupe et que dieu pourrait forcément me renseigner où t’as été ravie, loin du lit comme il voit tout et connait tout. L’amour ne frôle plus, il est là et je continue de croire qu’il y a un ciel au-dessus du ciel du ciel et encore au-dessus encore un ciel, je n’invente rien parce-que tu parles à partout en moi, jusqu’au tréfond, jusqu’au fin fond et ça rayonne tous les rayons de lunes et de soleils, le bleu des cieux tout de suite, pas loin de l’océan, le vent est frais ; quand on s’est retrouvés beaucoup plus tard, quarante-neuf baisers à l’aéroport, un passage vers chez toi, vers chez nous maintenant, et je t’aime à en pleurer plus que toutes les joies réunies, un feu de larmes, l’émotion qui déborde et enflamme ce que les hommes appellent le cœur et ça continue à déborder l’âme jusqu’à envahir tout le reste, la cour intérieure jusqu’à l’extérieur de partout, la rue qui court comme toi et le temps et l’avion et l’océan première fois avec toi après les quarante-neuf baisers, nos lèvres, tes cheveux toujours blonds et lumineux avec ma main emmêlée, et tes yeux verts quand au téléphone ta voix très longtemps après les escaliers de l’école, comme des transparences de pierres précieuses, tes yeux verts en transparence comme les premiers sentiments, les emballements sur les places de Paris, je t’embrasse, je te serre fort dans mes bras, j’ai peur de te perdre mais ça n’est plus possible, tu es revenue, tu es là, même si tout de suite tu es dans la voiture et j’attends que tu reviennes dans une heure ou deux pour te dire à quel point je t’aime petite femme chérie.
CE TROP POUR TOI D’ENVIE
Je n’en peux plus, il dit
Lacère mon corps total
Ce trop pour toi d’envie
Ça doit bien être sale
Je t’en supplie, frappe
Châtre
Étouffe cette irrépressible brûlure
Qui torture mon si peu d’esprit
Je déteste mon âme
Dieu est une belle ordure
Je ne suis ni d’en haut, ni d’ici
De ces damnés, Ma Dame
Oublie-moi dans les limbes
Je n’en peux plus d’amour
CETTE NUIT M’A ÉCRIT D’HORRIBLES POÈMES
Cette nuit m’a écrit d’horribles poèmes
Je pleurais de sanguinolentes rimes
Éructant vers obscènes
Je témoignais à charge de son crime
Pierrot Lunaire kitch et ridicule
Intercède mon âme au tribunal
Et comment veux-tu que je recule
Quand la danse mène le bal
Les jurés aux pieds de la lettre
Les juges, leurs femmes et leurs toilettes
Maquillaient un christ sans majuscule
La Cène de ceux que l’on encule
Et j’ai écrit cela
Et l’étoile à pleuré
La crasse du matelas
Le manque d’éternité
OCÉANIQUE

Jaillissant en ma bouche l’estuaire d’un océan, tes blonds cheveux qui coulent jusqu’au milieu du dos, tes yeux verts de flots dansés au fond des miens, j’ai tant rimé tes mains et tes pieds maquillés, comme tu pénètres-moi d’un amour singulier.
OUTRE-CIEUX

J’irai sur des tempos outre-mesures danser les soleils de tes cheveux, double accroche de l’éternel été, source brûlante de ton pubis et tes lèvres embrassées et rimées de ma langue comme ton sourire découvre l’ivresse de l’Océan en vagues de plaisir et, l’horizon dévoile les yeux du ciel..
TOUT À L’INTÉRIEUR
Mon amour en moi
Tout à l’intérieur
Ses dessous d’émois
Et notre cœur à cœur
Retourne-moi
Nos regards sans détours
Retour à la foi
Seule et unique amour
BRÛLER
Nous nous parlons d’éternité
Et nous serions au bûcher
Si disions comme nous nous aimons
Et nos désirs sans façon
Quels regards sur notre amour
Celui depuis avant toujours
Pourraient avoir aveugles et sourds
Dans leurs petits clichés à rebours
DES ÉGLISES POUR LES CLONES
CORRESPONDANCE (lettre 2)
2) CORRESPONDANCE (Lettre 2)
J’ai allumé une cigarette, j’ai attendu que le temps se consume et, j’ai regardé le cendrier et, j’ai essayé de deviner ma vie dans les cendres. J’irai.. alors que tout s’éclaire un peu, que je vois la sortie d’un tunnel et, que mon coeur bat vraiment pour la première fois et, j’arrêterai de respirer et, il n’y aura plus rien et, je sais pas trop ce que c’est rien, ni le vide, ni le néant, ni l’éternité. Ca me tracasse toutes ces choses, ça me bouffe la vie, le supermarché de la mort et, je me demande qui paiera ma location d’outre monde ; à vrai dire je m’en fous, je veux être la racine d’un arbre, même une toute petite racine, infime, ridicule de pissenlit puisqu’on les plante par là et, j’ai vraiment pas envie d’être logé dans une HLM à perpétuité-renouvelable-tout-les-cinquante-ans.
Ce soir, tu me manques terriblement et, je m’en veux des poèmes merdiques que j’ai écrit cet après-midi, des trucs qu’un pré-pubère boutonneux aurait pu griffonner en marge d’un cahier. J’habite en marge du monde, comme si je suis un peu parti, comme si je suis rien, comme si j’ai la vie en sursis..
Je veux t’aimer encore longtemps, mais longtemps c’est pas beaucoup, c’est toujours pas assez, c’est comme encore moins qu’un souffle, je serai soufflé sans avoir joué, un jour j’irai..
Nous irons..
Mais pas avant la vie.
MFL..
06.12.2020
SOUL MUSIC (06.12.2020)
(Correspondance lettre 1)
SOUL MUSIC
Il y a ce type qui chante derrière l’écran et, le cul sur ma chaise je danse mon sans toi, mon sans ton regard, mon sans ton corps et, tu dis “j’ai pas chaud” et, tu ris un peu au téléphone. Je me tais et j’allonge des mots qui aimeraient t’allonger, tout de suite, t’enlacer, t’embrasser, et puis.. tout ce qui me manque de toi.
Il fait gris comme mon paquet de tabac et, nos villes à l’opposé, c’était bien cet été, l’aéroport et tes quarante-neufs baisers, je tremblais, tu étais si.. et, j’entends ta voix qui me déchiffre et, le chanteur Noir qui se move tout en soul et, on dit âme et, je crois, ça doit-être ça la traduction en français ; âme ça groove moins que soul et, “Get into the groove” et, j’ai envie de boire tout mon soûl de toi, boire tes mots, boire tes yeux verts un peu mouillés et, pas que.. et, j’ai envie de bière ou de vin, mais ça ne remplace rien et, surtout pas toi.
Je continue de me balancer du vague à l’âme sur la chaise, droite à gauche, un peu gauche et, je me demande si je vais me mettre nu pour écrire, comme quand je te parle. Nu, comme on était en vacances et, je t’écris tout ce qui me passe sans arriver à me passer de toi ; il fait un peu frais, c’est pas le froid glacial quand il y a eu la coupure de gaz, c’est juste un peu frais et, tu n’es plus à l’autre bout du fil et, j’attends la sonnerie comme on attend une permission ; la permission de me mettre à nu, sans le plus léger voile de brouillard, sans mentir mon cœur, sans mentir ni mes paroles ni mon regard, si au moins on était côte à côte ou face à face, ou alors t’imagines..
Maintenant ce sont tes mots que j’aimerai-s..
MFL..
06.12.2020
VOTRE MONDE
Je ne suis pas de votre monde
Et où que je me fonde
Comme un enfant dansent mes rondes
Ici, de toutes éternités chante ma jolie blonde
QUITTER LA SOLITUDE
Aujourd’hui, je quitte la solitude
Je m’en vais échanger mon habitude
Pour un autre soleil, les marées et les dunes
J’arriverai un peu après la lune
Par le train de vingt-deux heures une

CETTE BLESSURE
De son éternité, le grand Léo fait toujours l’ »AMOUR, ANARCHIE 70 »
AU RETOUR DE MA VIE
J’avais donc eu raison de devenir ce fou
Comme contait ce mythe qui m’avait fait poète
Au retour de ma vie j’ai rencontré ce nous
À l’âge où le canon n’a rien d’une bluette
Compris que Cupidon n’est pas mauvaise tête
Dedans tes yeux émeraude aujourd’hui je m’entête
Si un jour je fus fou
Que ce susse de vous
SYMPHONIE
AU BORD DE L’EAU
Ne m’empêchez pas de ne pas dormir
Dans la nuit je lis des musiques et j'écoute les mots
C'est ainsi que je voyage, je suis en revenir
Pas loin de vous, je veux dire chez nous, tout au bord de l’eau
Je ne connais pas ici, mais j'y suis déjà passé
C'est là que je suis attendu, par la femme dont j’ai rêvé
Cet amour inconditionnel qui a su traverser les années
J’ENTENDS ENCORE
J'entends encore les cancres de tous les poètes
Comme écrire une lutte aussi bien qu’une fête
Quand tu crevais la dalle de ces mots qui entêtent
Et qu’avec les simples partageais ton assiette
Aujourd’hui, tu cliques le clochard au fond d’un canapé
Allez ! vas au bureau ou à l’université
Moi, j’ai à lui parler
LA VILLE DE CE MATIN
Déçu, par ces gens qui te mettent dans une case
D'où tu ne bouges plus, leur esprit pétrifié
Convaincus de bien faire et puis de bien penser
Qui signent de virgules chacune de tes phrases
La ville de ce matin est un jour de pluie
L’AMOUR QUE TU AS
PUISQU’ELLE PORTE DU BLEU
Elle danse par-delà les gens et la rue tourne des yeux À son allure droite et raffinée le passant s’écarte respectueusement L’été passé elle marchait pieds nus et les orteils peints d’océan Sa grâce et son autorité naturelle me plongeaient pauvre bougre Aux sources de mon trouble Mes lèvres comme ma gorge ruisselaient de mots mystérieux Cette femme est très belle et je ne suis qu’à elle Baisant ses longs cheveux et fleurs en rosées Divine pluie d’orage à ma bouche fanée Transi et titubant d’amour Je croyais à la grâce Me faisant troubadour
SI BELLE CETTE NUIT
Comme dormir à vos pieds tel un chat voluptueux
Tandis que votre oreiller se colore de rêves étonnants
Si vous saviez et à quel point je suis heureux
De mes réveils à vos côtés si loin de tous ces bien-pensants
Vous êtes si belle cette nuit et je voudrais veiller tous vos désirs
Vous pourriez aussi me réveiller de ce sommeil que j’ai serein
N’arrêterai-je jamais de vous faire venir
A jamais je serai tiens
Et pardonnez-moi de parfois vous tutoyer
C’est vous que j’ai toujours adorée..
VOUS DANSEZ
J’aimerais danser avec vous
Jusqu’au bout des jours
Jusqu’à l’extinction des nuits
Vous ondulez au-dessus de moi
Vous chantez un peu et
Vos pointes et talons
Aussi vos hanches et vos fesses
Tout cela me ravis
Et me comble d’étranges plaisirs
Je suis si maladroit quand je..
CO-ERRANCES
EST-CE QUE T’ENTENDS TON CRI
EFFUSION
J’ai resserré le collier Qu’elle m’étrangle de son amour Me suis jeté à ses pieds Comme nous avons dansé toute la nuit Sur des musiques à en devenir sourd C’était enfin la vie Et ses longs cheveux blonds qui volaient sous la lune Claquaient le vent et les embruns du proche océan Nous étions une et unique envie Parce qu'elle brûla en moi en dessous de la dune Depuis chaque nuit j’attends Nos effusions d’un même sang
NOS SAISONS
Je t’aime en tout
Et avant tout
Puisque c’est sain
Mais c’est selon
Et, qui est saint ?
C’est pour les cons
J’aime tes seins
Pince les miens
Jouissons
Et ne laissons
Jamais ces on
Faire nos saisons..
BESOIN DE CONSEIL-S ?
(#Journal 10) Alors ? T’es guérisseur ou je n’sais quelle conn’rie Alors ? tu es coach ou bien une autre escroc'rie Même si je ne crois pas, je préfère curé Ou encore un Imam si tu veux me faire chier Mais ne m’emmerde pas à venir me squatter J’ai pas besoin de toi, j’ai déjà tout gagné J’ai une très belle femme et un peu à manger Tes théories new-age ou bien webêtisées Ce n’est que pour l’argent et puis les imbéciles Alors te fais pas d’bile si certains sont débiles Tu gagneras du fric, mais ce sera sans moi J’ai d’l’eau au robinet et puis quelques idées Va voir ailleurs s’teuplait, sans toi je sais nager Maint’nant si t’as envie d’un peu de poésie ? Viens chez moi c’est gratuit..
NU

Vous avez emmené les enfants à l'école
Vous avez harnaché le cheval au licol
Et puis, d'un air absent, remonté votre col
Vous preniez l'avenue, sans voir, à même le sol
Cet homme allongé, nu, rêviez de parasols
PRÉSENCES
Les poèmes de Houellebecq
Ou ceux de René Char
Prévert, la clope au bec
Léo Ferré, l'anar
De mon adolescence
Je garde mon bazar
Les mots de leur présence
Sont-ils par hasard ?
SIMPLE PETIT DÉJEUNER
L’odeur du café
Celle du pain grillé
Nos petits déjeuners
Et cette matinée
T’ÉTAIS PAS LÀ, JÉSUS
BLONDE VÉNUS (Vidéo)
Bouleversez-moi, aux tréfonds, Temps je vous adore, blonde Vénus Au double sexe des divins androgynes convergeons Sans qu’éphémères et immortels n’érigent hiatus. De cette alliance-nous- Alliage-notre-corps-notre-esprit ! Quand cet instant suis à genoux, Exaucez-vous, je nous en prie. Puis-qu’un unique-ainsi-nous-sommes, Fondu aussi terre-ciel-éther ; Lors, à l’Eden dû notre somme, Printemps offrirons notre hiver..
TON DÉSIR
Fais-toi jouir
En moi luire
Ce que dire
Est t’écrire
Toi ma lyre
Ce que lire
Et décrire
Sais sentir
Ton désir..
DANSE DU FEU ET CORPS DIVINS
La nuit comme lumières et son, ainsi phosphorescences, serre-moi, tout toi brille, la bouche comme, les yeux comme le ciel, comme le monde et l’univers autour, si seulement, me voyais décrire nos nuits, si ne plus dormir, et seulement si, âmes à l’origine, retours et aller vers, étoiles tes pupilles et mes seins qui pointent, pulsation des corps, fusion, te pressens transes et accords, fission, libères la danse, spirale t’élève aux confins, disque lunaire, tourne, viens, va, danse, ne détournerai le regard, et nous embrasons, circonvolutions à se faire pâmer Vénus antiques, incandescences, te retourne encore, de bords en bâbords, affluences, mords, montée des lunes, élévation, brûle, caresse, inonde, gouttes lamper inépuisablement, tumescences, flux, turgescence, te retiens, reflux, me contiens, dansons incessamment, m’abouche, embrasse les lèvres, Aphrodite, Déesse, me presse à tes pieds exhausser nos fièvres, assouvir l’infini, voluptance m’enveloppe, entre toi, détroits et alentour délicieux, bras se jettent, vaisseaux, souffle soudain fugitif, rafales et éclairs étincellent-nous, chant immémorial du sang qui martèle, foudres et déflagration, infinitudes enfin..
Je t’aime.
Je t’aime.
C’EST POUR ÇA UN POÈME
J’habite au bout la coursive Simple de ma vie furtive De mots non galvaudés J’en ai fait mon idée Et encore, j’ai des godasses J’ai de la chance dans la masse Ce que pensent les gens J’ai fait mon firmament Par ce que je suis poète Moins-que-mon-cul-je-pète L’enfant me dit « je t’aime » C’est pour ça un poème..
À NOS FANTÔMES ET PHANTASMES
Archive du 26 Juillet 2017
Phantasme
Est fantôme
Comme crise d’asthme
S’époumone
Faut-il aller au plus profond de l’esprit?
Voir l’article original 88 mots de plus
NON EXHAUSTIF
(#9 Journal) Nous sommes dans l’ère du clic Ce sont les jeux du cirque Pouce en haut des réseaux Quand Machin Le Très Beau…(f) Fier comme un commentaire A baissé le salaire D’un livreur Ama-chouette Sans livrée de soubrette Puis beau le très machin D’une porno-vidéo Kévin Le Gros Malin Délivre son cerveau À sept ans c’est normal D'apprendre les annales Le contrôle parental Ma foi est si banal Que je pusse en dire plus Bien que d’aucun ne susse Et lire je préfère Houellebecq ou Baudelaire Internet n’est pas con Seuls certains le sont En faire bon usage N’est pas un avantage
CHAMBRE D’ADOLESCENT

Chambre d’adolescent, tout en haut, une affiche Des rêves rock n’ roll, des clubs où l’on s’affiche Faut revenir sur terre, elle est parfois très basse Mais nous on écoutait le riff de la basse Le Velvet Underground, guitares électrifiées On irait en studio, enregistrer cet été Faut revenir sur terre, elle est parfois bien crasse Mais nous on traduisait les paroles de Crass On chantait ainsi font les crêtes de keupons Les concerts à dix francs qu’on pogotait en rond Sur les Garçons Bouchers, les Bérus, les Wampas Faut revenir sur terre, elle est souvent très basse Ce matin de métro sous les néons laiteux Je donne un peu d’argent à un nécessiteux Et je déchire l’affiche d’un obscur syndicat
POÈME DU HANDICAP
Atelier, ce matin, le petit Jérémy
Que personne ne voit, à part sa différence
Derrière la déligneuse, doucement il me dit
Je ne vois plus d’un œil, mais il faut qu’il avance
Et je ne le crois pas, connais toutes ses blagues
Chaque jour, l’un et l’autre, nous rions, bonne humeur
Travailler avec lui, c’est comme le bruit des vagues
J’entends plus les machines, n’endure plus les heures
Et encore, vers dix heures, un peu avant la pause
Me redit pour son œil, et je ne le crois pas
Se remet au travail, de tout, de rien, on cause
Les liteaux et palettes, la force de ses bras
La sueur et puis son dos, comme il ne se plaint pas
Est allé à midi jusqu’à l’infirmerie
On ne l’a pas revu depuis plus de trois mois
Sa trisomie et la rétine ils nous ont dit
RÊVES DE PISSENLITS

Cette humanité n’est qu’un panier de crabes On se crache à la gueule, Français, Chinois ou, parlant arabe Et dis-moi Ce qu’ils font là Tous ces cons À dire Ce qu’il faut prédire Leurs religions Leurs institutions Tout cela Ma foi Moi Je n’ai rien dit Je n’ai écrit Que poésie Et je t’emmerde Que l'on soit Croate ou Serbe Ou, qui que je sois Ma foi Je gerbe Tous ces mots à leurs bouches Et je sais le gaz dans les douches La vie étouffée.. Et que je sois Encore une fois Juif, Chrétien ou Musulman Ou Je ne sais quoi Est-ce que c’est toi qui mens Ou bien moi Un peu trop franc À te dire Que.. Sans Nos désirs À toi Et à moi Comme volant À tout vent Rêves de pissenlits Je dis..
MA DAME DEPUIS..
(#8 Journal)
Une terrible envie de te faire l’amour
Toi, ma femme, celle que j’adore depuis toujours
Une indicible envie de sentir tes ongles
Sous ma peau, mes pensées, ce avec quoi je jongle
Les plaisirs de la chair rejoignent ceux de l’âme
Et si je suis croyant, ce n’est qu’en vous Ma Dame
Celle que je connais depuis adolescent
La seule que je veux et qui coule mon sang
Comme vous le devinez, suis toujours à vos pieds
Et pour toi, irai loin, jusqu’en éternité
Chercher en poésie, je me ferai devin
Comme Rimbaud et Verlaine, les poètes leur vin
Tu m’es divinité , avais-tu deviné
Mes mots ne sont que toi, ne sont pas divisés
J’ai oublié l’école
Depuis, je farandole..