PUISQU’ELLE PORTE DU BLEU


Elle danse par-delà les gens et la rue tourne des yeux
À son allure droite et raffinée le passant s’écarte respectueusement
L’été passé elle marchait pieds nus et les orteils peints d’océan

Sa grâce et son autorité naturelle me plongeaient pauvre bougre
Aux sources de mon trouble
Mes lèvres comme ma gorge ruisselaient de mots mystérieux

Cette femme est très belle et je ne suis qu’à elle
Baisant ses longs cheveux et fleurs en rosées
Divine pluie d’orage à ma bouche fanée

Transi et titubant d’amour
Je croyais à la grâce
Me faisant troubadour

2 commentaires sur “PUISQU’ELLE PORTE DU BLEU

  1. Merci beaucoup, Gyslaine. Depuis le temps que vous me suivez, (quasiment, voire le début), je suis toujours touché par vos passages sur mon blog. Pour la première fois, je ne vous accolade pas, mais, je vous embrasse.

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