J’avais quelques indices, des phrases dites ou écrites, des mots émis, épars. Ils étaient dans leurs sofa-cocktails et pour moi l’amertume écœurante d’une bière bon marché.
Je n’y comprenais rien à ce qui m’arrivait, combien de temps passé à chercher dans les symboles qu’on voulait bien mettre sur ma route. Elles m’avaient bluffé avec cette histoire… Quelle histoire ? Racontée ? Rongée ? Inculquée ? Décalquée et modélisée. Teinte de mensonges. Je bluffais puisque je ne savais rien. Depuis le début, je criais à qui voulait bien l’entendre que c’était une erreur. Subliminalisé ?
Il n’y avait aucune preuve allant dans mon sens. Rien ? C’est comme ça que j’avais fini à l’hosto, comportements bizarres dus aux médicaments, interprétations faussées de part et d’autres.
Une vie gâchée de cette histoire racontée ; une vie gâtée par culpabilisation d’une erreur que je cherche en moi mais qui n’est pas en mémoire.
Texte de ce matin, il est 06h36 sans romance : juste les faits comme je les entends.
Dernier Endormi ou Marc..